lundi 29 septembre 2008
520 LICENCIEMENTS
228 licenciements à Chapareillan! 259 à Val de Reuil! 33 à Pontoise!
Tyco Electronics a annoncé 850 licenciements en France et en Espagne.
Son plan prévoit la disparition pure et simple des usines de Val de Reuil et de Chapareillan, celle de Chapa emploie 40% des salariés du village ! Au-delà des ces 228 emplois directs qui disparaissent, ce sont des centaines d'emplois induits qui sont en cause.
Liquidés pour des actionnaires qui en veulent toujours plus!
Pour justifier son plan de «consolidation» de ses profits, TYCO évoque la baisse des ventes d'automobiles en Europe de l'ouest, l'envolée des prix des matières premières (or, cuivre et résines plastiques en particulier) et des coûts de productions plus bas en Europe de l'Est et en Asie.
Certes, mais cela n'a pas empêché Tyco Electronics France de réaliser 6 millions d'€ de bénéfices en 2007 et de détenir 144 millions d'€ de trésorerie!
9 milliards de dollards au niveau monde!
Ce n'est pas parce qu'il «perd de l'argent» qu'il délocalise, notamment, vers la Hongrie et la Tchéquie, où les salaires sont plus bas et les marchés moins saturés, mais parce qu'il veut en gagner encore plus!
Des «mesures d'accompagnements» complètement illusoires!
TYCO qui va assurer plus de profits à ses actionnaires avec ces restructurations, nous propose des «mesures d'accompagnements» ridicules, dans le contexte actuel:
- Reclassement au sein du groupe «en France et dans les principaux pays européens » ou
«Ailleurs dans le monde»: en Hongrie ou en Tchéquie, pour gagner moins de 400€ bruts par mois?!
- Aide au reclassement hors du groupe: mais pour se «reclasser» où? Que reste-t-il comme emplois dans la vallée, accessibles aux ouvrières et ouvriers licenciées de la métallurgie, des papeteries ou de la chimie?!
- «Aide à la création d'entreprises»: pour déposer le bilan quelques mois plus tard?! (Les petites entreprises, sous-traitantes des grands groupes, sont en effet les premières à disparaître, chaque fois qu'il y a récession.)
La seule alternative sera-t-elle de finir précaires ou travailleurs pauvres dans le secteur de «l'aide à la personne»? Ou chômeurs, devant choisir entre radiation ou acceptation de n'importe qu'elle « offre valable d'emploi »?
Ce n'est pas de cette avenir que nous voulons, ni pour nous, ni pour nos enfants!
Nous refusons de payer la facture de la course aux profits maximum, de la spéculation financière, de la concurrence entre les grands groupes monopolistes et des politiques néolibérales qui plongent une nouvelles fois dans la tourmente le capitalisme «mondialisé».
C'est pour cela que nous allons défendre nos emplois, avec tous les salariés et les habitants de la vallée du Grésivaudan et de l’Eure, de Pontoise.
Refusons les licenciements pour les profits
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