jeudi 4 janvier 2007

Plateforme FO/CGT TEF SAS


Intersyndicale FO/CGT
Inter Sites Pontoise/ Val de Reuil/ Chapareillan
Tyco Electronics France SAS
16/02/06

Plateforme FO/CGT TEF SAS

Ensemble d'analyses et de revendications comme point de départ à une politique commune.

Leur programme ne nous laisse aucune chance :

«Evoluer plus rapidement et de manière plus agressive » afin de «générer davantage de profits pour les actionnaires ».

C’est le programme de Tyco qui vient d’annoncer sa scission en trois sociétés distinctes qui seront cotées séparément en bourse (Healthcare, Electronics et TFS/TEPS), au 1er Trimestre 2007.
Pour les 250 000 salariés du groupe (88 000 pour Electronics), cette «agressivité » sans limite rimera plutôt avec exploitation sans limite, rationalisation, restructuration et délocalisation
Pour eux, c’est «davantage de profits ».
Pour nous, c’est le pressoir, davantage d’incertitudes, des menaces sur les emplois et une évolution des salaires inversement proportionnelle à celle des cadences !

L’Union Européenne qui réalise, à coup de traités et de directives, un grand marché « libre et sans entrave» apporte un fier coup de main à Tyco.
Le dumping social nous met en concurrence avec nos collègues des nouveaux pays de l’UE où Tyco cherche régulièrement à déménager nos machines et notre travail…

Partout les retraites, la protection sociale et les salaires sont tirés vers le bas. De nouvelles règles sont élaborées dont le seul objectif est de détruire les systèmes de protections des travailleurs pour enrichir toujours plus les actionnaires.

Le Gouvernement Villepin opère lui aussi comme le bras armé du patronat.
Avec le CNE et le CPE (qui instituent une période d’essai de deux ans !), il brûle le Code du Travail et généralise la précarité pour tous les salariés.
Il veut renvoyer les retraités au travail (cumul retraite - activité) et même autoriser le travail de nuit pour les moins de 16 ans !

L’UIMM, Medef de la métallurgie, vient, de son côté, d’arracher à quelques organisations syndicales, la signature d’un accord de branche qui porte le contingent annuel d'heures supplémentaires de 180 heures à 220 heures.
L'intersyndicale FO/CGT TEF refuse de cautionner cet accord.

Pour résister à une telle offensive, nous avons besoin de nous organiser et d’être solidaires :
dans l’entreprise mais aussi à tous les autres niveaux, nationaux et internationaux.

L'Intersyndicale FO/CGT TEF SAS se bat, notamment, pour les salaires, les conditions de travail, les droits des salariés, le maintien et le développement de notre outil de travail, pour la pérennité de l'Entreprise Française.

Nous refusons la remise en cause des accords RTT.

Nous refusons l’individualisation des rémunérations et les augmentations conditionnées par l’adhésion aux «valeurs de l’entreprise ».

Nous exigeons des salaires décents et des augmentations pour tous !

Avec les collègues des autres entreprises, les retraités, les jeunes et les chômeurs, nous avons combattu contre la réforme des retraites, pour la défense de la Sécu. et nous devons aujourd’hui continuer à nous battre contre toutes les mesures gouvernementales qui, du junior au senior, veulent faire du salarié un travailleur pauvre et sans droit.

Nous nous sommes mobilisés contre la constitution de l’UE, et la directive Bolkestein.
Nous continuerons à nous inscrire dans ces combats contre un ordre libéral qui institue la mise en concurrence de tous contre tous pour le profit exclusif des dirigeants et des actionnaires de nos entreprises.

Avec les jeunes, les chômeurs et tous les salariés…, à Chapareillan, à Val de Reuil, à Pontoise…, en France, en Espagne, en Allemagne ou en Hongrie…, en Europe comme sur les autres continents…
TOUS ENSEMBLE, on peut les arrêter !!!

Délégué Syndical FO Pontoise,Délégué Syndical Central FO, Délégué Central Cgt