samedi 27 décembre 2008

LOUISE MICHEL: LE FILM QUE TOUS LES SALARIES DOIVENT ALLER VOIR!

« Louise Michel », votre film de la semaine


.../...Louise Michel n'a rien à voir avec l'anarchiste de la Commune de Paris. Il raconte l'histoire de Louise (Yolande Moreau), ouvrière d'une usine textile en Picardie à deux doigts d'être délocalisée, qui embauche Michel (Bouli Lanners) comme tueur à gages pour buter son patron. Las, elle tombe sur le pire minable qui soit. Bras dessus bras dessous, le duo embarque pour le paradis fiscal de Jersey où le patron voyou coule des jours tranquilles

Dans ce film, qui a reçu le prix du meilleur scénario au festival de San Sebastian, on retrouve l'esprit Canal+ des réalisateurs Benoît Delépine (le "Michael Kael" grolandais et Gustave Kervern ("Gus")

Hommage assumé à la vraie Louise Michel à la fin du film:

"Maintenant que nous savons que les riches sont des larrons, si notre père, notre mère n'en peuvent purger la terre, nous quand nous aurons grandi, nous en ferons du hachis."

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IMPOSTURE POUR LA POSTE

ATTENTION DANGER DE PRIVATISATION!

Impostures pour La Poste!

Par Hervé Nathan. Pour faire passer le changement de statut de La Poste, prélude à une privatisation future, Nicolas Sarkozy promet 2,7 milliards. La ficelle est trop grosse!

pour en savoir plus cliquez ici

CHOMAGE: LA NEGOCIATION IMBECILE!

Une raison de plus pour défendre
nos emplois, nos usines!


Par Hervé Nathan. Les partenaires sociaux ont terminé cette nuit la négociation sur l’Unedic. Toute l’architecture de l’accord tourne autour d’un objectif surréaliste du Medef: réduire les moyens de l’Unedic, au moment même où le chômage explose.


Le patronat français est-il le plus mauvais économiste du monde, comme on a dit que la droite française (puis la gauche) était la plus bête ? Franchement, on peut se poser la question au vu du projet d’accord sur l’assurance-chômage divulgué ce matin.

  • Obsession
Quoi, en pleine crise économique, au moment même où se profile les licenciements massifs, les employeurs n’ont qu’une obsession : réduire les moyens de l’Unedic ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit : par une formule alambiquée, le Medef, la CGPME, l’UPA (organisations représentatives des employeurs) ont obtenu une baisse programmée des cotisations, donc des revenus, de l’assurance-chômage, dès le 1er juillet prochain.

Le texte prévoit en effet que les versements patronaux et salariaux à la caisse chômage baissent tous les 6 mois tant que le compte d’exploitation de l’Unedic est excédentaire ! Selon les calculs de l’Unedic, ce sera le cas le 1er juillet prochain, même en cas de récession de -1%, et sans doute aussi à la fin de 2009.

Mais, au même moment, le marché de l’emploi sera au plus bas ! Selon les projections de l’Insee, le secteur concurrentiel marchand (le « champ Unedic ») aura détruit plus de 169 000 emplois au semestre 2009 ! Soit davantage qu’au plus fort de la récession de 1992-1993. Le marché du travail sera vraisemblablement bloqué. Comment peut-on, dans ces conditions, envisager que ce soit le moment de réduire les capacités de l’assurance-chômage ?

  • Addition
De même le projet d’accord prévoit d’intégrer plus facilement les jeunes et les précaires, (100 000 à 300 000 personnes selon les estimations) en réduisant à quatre mois la période travaillée nécessaire pour s’inscrire aux Assedic. Une mesure de bon sens, qui aurait du être mise en place depuis belle lurette. Mais ce sont d’autres chômeurs qui paieront en partie l’addition (environ 700 millions par an de dépenses supplémentaires), puisque la durée maximale d’indemnisation va être réduite pour tous les chômeurs, à l’exception des plus de 50 ans.

Là encore, on peut se poser la question : croit-on qu’en 2009, alors que les entreprises ont d’ores et déjà bloqué toutes les embauches, les chômeurs trouveront plus facilement du travail ? En fait cette mesure va toucher non pas ceux qui « abusent » des Assedic, mais ceux qui ont le plus de mal à trouver un emploi, ceux qui seront pénalisés deux fois : par l’absence de postes de travail, et par la réduction de leurs droits. A ce compte, on peut redouter que les statistiques du RSA de Martin Hirsch ne se mettent à enfler dès le deuxième semestre 2009 !

  • Après « l'horreur économique »...
A la vérité, le Medef, veulent prendre les cotisations Unedic en gage dans un bras de fer qui l’oppose au gouvernement. Laurence Parisot et ses amis n’ont jamais admis que le gouvernement programme pour 2009 une hausse de 0,3 point des cotisations vieillesse afin de faire face à la dérive des comptes de la branche retraite.

Non seulement le Medef a obtenu le report de cette hausse des prélèvements sur les entreprises pourtant prévue par la loi de financement de la sécurité sociale, mais il se refait la cerise sur les cotisations Unedic. Si tout se déroule selon ce plan, le résultat de ce tour de passe-passe pourrait bien être le suivant : en plein marasme économique, ce sont les chômeurs qui paieront pour les retraités. On avait connu « l’horreur économique » en 1995. En 2008, nous allons découvrir l’imbécillité économique.

Mercredi 24 Décembre 2008 - 12:44
Hervé Nathan