dimanche 22 juillet 2007

Compte rendu de la réunion sur les Négociations Annuelles Obligatoire

Syndicat Cgt Tyco Electronics France SAS


Compte rendu de la réunion sur les Négociations Annuelles Obligatoire

du 29 mai 2007


PARCEQUE VOUS LE VALEZ BIEN


Une fois de plus la Direction se moque des salariéEs:

  • après avoir proposé 1,7% du salaire brut comme augmentation et 1,2% au mérite la Direction déclare, tout simplement, qu'elle a fait UNE ERREUR!

  • Pour les non cadres sa proposition s'inverse et devient: 1,3% du salaire brut comme augmentation dite générale et 1,7% au mérite...pardon, comme l'a dit Mme Guillaumot Directrice des Ressources Humaines: à la performance; dans la réalité: à la tête du client. »

  • Pour les cadres c'est 3% à la performance.


RAISONNONS UNE PREMIÈRE FOIS; NOUS POUVONS APPROFONDIR


Qu'est-ce qui a poussé la Direction à faire une erreur et ainsi renier ses engagements. Sur qui s'appuie-elle pour les renier? Qui valide l'erreur? Où sont les raisons profondes de ce changement?:

Les petits et les grands chefs qui pensent récolter le pactole? Le chantage à l'emploi? Travailler plus pour gagner plus? Le manque d'unité des salariés? Le faible taux de syndicalisation?...


ANALYSONS LA REVENDICATION DE LA DIRECTION,


NOUS POUVONS OBSERVER:

Dans un premier temps basons nous sur la revendication de la Direction:


  • D'une proposition de départ, de «distribuer » une« enveloppe »équivalente à 2,9% de la masse salariale, elle passe, à une enveloppe de 3%!


  • MAIS entre temps, elle change «son fusil d'épaule», elle accentue les inégalités en cherchant à diviser les salariéEs sur la re-distribution de l'enveloppe!

  • le montant de l'enveloppe qu'elle veut répartir, aux dernières nouvelles, serait calculée sur la base de 3% de 36 652 672€ équivalent à la masse salariale de 2006(chiffre Direction)

  • Alors cela fait 1 099 580,16€ ! à se partager entre 983 salariéEs sur 13 mois.

  • Cela fait donc à chacun une augmentation du salaire de base de 86,045€ brut par salariéEs.

CE N'EST PAS SUFFISANT, POUR VIVRE DÉCEMMENT!


  • A la demande de la Cgt de REVALORISER LA PRIME D'ÉQUIPE, MmeBiteau (RH et membre de la délégation patronale aux négociations) s'exclament: C'EST QUOI LA PRIME D'ÉQUIPE?


DE QUI SE MOQUE T-ON ?:


Vous , les 321 salariéEs travaillant en Équipes, apprécieront la considération que que vous porte la Direction. Se lever à 3 ou 4 heures du matin, se coucher le matin à 7 ou 8 heures, commencer sa nuit de travail à 21 heures etc...cela en fait oublier à la Direction qu'il y a UNE PRIME D'ÉQUIPE!


RAISONNONS UNE DEUXIÈME FOIS, NOUS POUVONS APPROFONDIR


Quand la Direction propose 1,3% du salaire «au général» le calcul est vite fait:

  • Pour un salaire de 1500€ de base brut cela fait 19,50€, c'est 15,01€ net !

  • Si vous voulez une augmentation de 61,45€ brut(c'est 47,31€ net) il vous faudra un salaire de 4730€!


Point sur la situation de l'Entreprise: n'oublions pas que nous sommes dans une Entreprise composée de 3 sites indissociables Pontoise, Val de Reuil et Chapareillan

Contexte des résultats de TEF SAS:


C'EST TELAG QUI EMPOCHE LA MARGE BÉNÉFICIARE DE NOS PRODUITS.

EN CLAIR C'EST NOUS QUI BOSSONS C'EST TYCO QUI EMPOCHE!


  • Depuis 2 ans nous vendons nos produits à la filiale virtuelle TELAG, basée en suisse (pour que TYCO paye moins d'impôts en France)

  • C 'est donc TELAG qui réalise les bénéfices sur notre dos. Nous n'avons plus de chiffre d'affaire! Vue de Tyco nous sommes uniquement un centre de coût!

  • TELAG nous reverse une commission, dont le contrat d'agent ne nous est pas communiqué. Notre société perçoit une rémunération égale à 3% du montant des ventes TELAG en France, moins la TVA, les avoirs et les remises accordés au client final!


Nous voulons notre dû, car par notre travail nous faisons la richesse de l'entreprise:


Proposition aux salariés de Pontoise, Val de Reuil et Chapareillan


Les calculs sont basés sur la masse salariale globale de 2006 soit:

38 652 678 Euros


1- Pas d'augmentation au pourcentage: cela creuse toujours plus les écarts au détriment des petits salaires:(exemples)

1% d'un salaire de 1300€ c'est 13€ ................1% d'un salaire de 3500€ c'est 35€

1% de la moyenne mensuelle des 10 plus haut salaires étant d'environ 14 000€ c'est 140€!

2- Une somme plancher pour tous car le prix du beefsteak c'est le même pour tous!

3- 250€ par salariés soit une enveloppe globale de 8,3% de la masse salariale de l'entreprise,

4- Revalorisation de la prime d'équipe 5- Revalorisation de la prime de transport,

6- Plus aucun niveau 155. Changement de niveau des deux salariés qui auraient dû avoir une revalorisation de leur coefficient 145, ce qui n'a pas été fait compte tenu des engagements de la Direction, et rattrapage rétroactif de leur prime d'ancienneté au 1 octobre 2006.

7- Signature d'un accord maintenant le lundi de pentecôte férié, avec paiement de la contribution sociale de l’entreprise (0,3% de la masse salariale) Rappel: toutes aides et subventions confondues, le patronat a empoché plus de 64 milliards d'Euro en 2006 :

  • alors, il est où le trou de la Sécu!

8- Maintien de tous les emplois chez TEF car ce n'est pas de licenciement que nous avons besoins mais d'investissements rapides pour la pérennité de l'Entreprise.



  • Que ce soit nos dirigeants, nos responsables, les cadres: TOUS, nous payons le même prix pour; le beefsteak, l'essence, l'électricité, le gaz, l'eau, les assurances, le scolarité des enfants..


  • Avec vous La Cgt TEF SAS exige l'augmentation du pouvoir d'achat des salariés par une véritable augmentation du salaire de base pour TOUS, qui doit permettre à chacun de vivre décemment!


Tous ensemble, 1er, 2ème et 3ème collège pour nos emplois, des salaires décents, de meilleures conditions de travail, la RTT pour tous, le maintien de tous les jours fériés.


Manif Union Locale Cgt du Grésivaudan 20 juin 2007

Déclaration Union Locale du Grésivaudan à la manifestation du 20 juin 2007 à Froges.


Mesdames, messieurs, chers amis, chers camarades,


nous vous remercions d’avoir répondu à l’appel de L’Union Locale CGT du Grésivaudan


L’UNION LOCALE CGT vous alerte depuis plusieurs mois sur la situation de l‘emploi et sur l’avenir de la vallée.


Comme au niveau national, les conflits sociaux, les licenciements, les délocalisations, les fermetures d’usines, se multiplient.


Aujourd’hui ces licenciements, ces délocalisations, ces fermetures sont utilisés comme un moyen de chantage pour extorquer de nouvelles concessions aux salariés, qui sont devenus la variable d’ajustement des entreprises.


Ce sont ces choix financiers (le toujours plus de profits), à l’œuvre dans le Grésivaudan, qui ont conditionné les fermetures d’usines et qui aujourd’hui encore conditionnent l’avenir des entreprises qui restent.


Les traductions en sont dramatiques pour la population du GRESIVAUDAN.

Au fil des années, nous avons vu les fermetures de :

JBMorel, La Ouatose, Bonmartin, SODIPAN, Papeteries du Domeynon, Papeteries de la Gorge à Domène, Atochem, les ateliers des Wagons, la SATMA à Froges, Ugimag à Crolles, Jamet, Moulin Vieux , Mib à Pontcharra, Alpestyl à St Vincent de Mercuze etc…

Cette liste n’est pas exhaustive et s’allonge chaque année !


Aujourd’hui, c’est le tour de LAF (53 emplois qui disparaissent), les Papeteries de Lancey qui subissent, après bien des précédents, leur 2ème plan de licenciements en un an (60 emplois perdus), Freescale et NXP 400 emplois supprimés etc….

Arrêtons ce massacre !!


La politique ultralibérale pratiquée au nom de l’emploi à coup de cadeaux fiscaux (64 milliards d’Euros d’argent public versés sans aucun contrôle en 2006), et les exonérations de cotisations sociales ont fait la démonstration de leur inefficacité et de l’aggravation des conditions de vie de tous.


La solution miracle de Sarkozy Fillon « travailler plus pour gagner plus » n’est qu’une illusion qui enrichira encore plus ceux du CAC 40.


C’est intolérable !


Cette situation n’est pas inéluctable.

Exigeons des comptes, n’hésitons pas de mettre à la question la gestion des grands monopoles.

Arrêtons les tables rondes qui n’offrent aucune solution : nous ne sommes plus dans des phases de discussions stériles.

Nous ne devons pas être sacrifiés à l’autel du profit, sachons, osons dire non aux licenciements boursiers, aux licenciements voyous.


Nous revendiquons une politique industrielle diversifiée en France, en Europe et dans le Monde et une politique sociale qui garantisse les droits des travailleurs ici et là-bas.


Le programme annoncé de Sarkozy et de ses lieutenants : casse du code du travail, casse de la sécurité sociale, mise en place d’une franchise sur les soins, déremboursement des médicaments, casse des services publics etc…vont nous porter dès maintenant des coups supplémentaires et créer des situations de plus en plus dramatiques pour un grand nombre de citoyens.


C’est ensemble qu’il va falloir porter des revendications solides, être solidaires des travailleurs en lutte, des chômeurs, des précaires, des sans papiers exploités par des patrons voyous et des cohortes de sans droits.


Il n’y a pas de fatalité



Nous devons être dans la résistance ! Nous devons être dans la rébellion ! Nous devons être dans l’action la plus large possible.


Nous devons tous être les acteurs solidaires de notre avenir et de celui de nos enfants.



L’Union Locale Cgt vous appelle, dès aujourd’hui, à soutenir tous les salariés en lutte dans leurs entreprises.


Elle vous appelle à vous mobiliser et à mobiliser autour des initiatives qui seront prisent par l’Union Locale.


Nous vous remercions, et nous passons la parole