vendredi 19 mars 2010

Retraites – Enjeux – Débats; Retraites Chômage Temps de travail



Nous avons le plaisir de vous informer de l’ouverture du site

Retraites – Enjeux – Débats

Vous y trouverez en particulier

- un diaporama de 75 diapositives Comprendre notre système de retraites, ses évolutions et les principaux en enjeux

- un complément au diaporama intitulé Retraites : historique, analyses et propositions

Nous mettons ces outils à la disposition de tous ceux qui veulent informer et agir pour la préservation de notre système de retraites intégralement en répartition et à prestations définies.

Ce site est aussi un peu le votre, puisque vous êtes signataires de l’appel « Retraites, Chômage – Arrêtons la désinformation ! » qui figure en page d’accueil du site.

Dès aujourd’hui, vous aussi vous pouvez informer et agir. En ajoutant à vos mails, à vos commentaires sur les forums, à vos tracts syndicaux, à vos sites internet … le message suivant

http://www.retraites-enjeux-debats.org/ … le nouveau site pour se clarifier les idées sur les retraites et le chômage de masse

Signer l’appel:

Appel « Retraites, Chômage :

Arrêtons la désinformation ! »

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L’heure est à la mobilisation !

Dés aujourd’hui, préparons nous à manifester

les plus nombreux possible le 23 Mars

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pour l’emploi, les salaires et les retraites.

mardi 16 mars 2010

Participez massivement aux manifestations du 23 mars A Grenoble (place de la Gare) Départ de la manifestation à 10 h 00

General Confederation of Labour (France)Image via Wikipedia

Union locale du Grésivaudan

Le 16 mars 2010

RETRAITES

Les solutions ne sont pas, avant tout, financières.

Elles sont politiques.

Nous rappelons qu’en 1944, lorsque la France était épuisée par l’occupation et la collaboration industrielle et financière…, certains ont mis en place les réformes positives dont nous bénéficions encore aujourd’hui en matière de protection sociale et de garanties collectives :

LE PROGRAMME DU CONSEIL NATIONAL

DE LA RÉSISTANCE (extraits)

Les représentants des organisations de la RÉSISTANCE, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R, délibérant en assemblée plénière le 15 mars 1944, ont décidé de s'unir sur le programme suivant, qui comporte à la fois un plan d'action immédiate contre l'oppresseur et les mesures destinées à instaurer, dès la Libération du territoire, un ordre social plus juste…

MESURES À APPLIQUER DÈS LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE

a) Sur le plan économique :

…L’instauration d'une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l'éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l'économie ;

Une organisation rationnelle de l'économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l'intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l'image des États fascistes ;

L’intensification de la production nationale selon les lignes d'un plan arrêté par l'État après consultation des représentants de tous les éléments de cette production ;

Le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d'énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurances et des grandes banques ;

Le développement et le soutien des coopératives de production, d'achats et de ventes, agricoles et artisanales…

b) Sur le plan social :

…Le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l'amélioration du régime contractuel du travail ;

Un rajustement important des salaires et la garantie d'un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d'une vie pleinement humaine ;

La garantie du pouvoir d'achat national par une politique tendant à la stabilité de la monnaie ;

La reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d'un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l'organisation de la vie économique et sociale ;

Un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l'État ;

La sécurité de l'emploi, la réglementation des conditions d'embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d'atelier ;

Une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours…

LA CGT PROPOSE DES SOLUTIONS DURABLES

1. Garantir la possibilité de prendre sa retraite dès 60 ans

Compte tenu de l’entrée plus tardive dans la vie active, des difficultés des jeunes à trouver un premier emploi et des aléas de carrière plus nombreux aujourd’hui qu’hier, la concrétisation de cet objectif exige de nouvelles modalités d’acquisition des droits à la retraite qui doivent prendre en compte les années d’études et les périodes de précarité subies.

2. Des pensions d’au moins 75 % du revenu net d’activité pour une carrière complète

Pour y parvenir, la CGT propose de revoir le mode de calcul pour le régime général ; retour à la moyenne des 10 meilleures années pour le calcul du salaire de référence –au lieu des vingt-cinq meilleures années aujourd’hui- et une actualisation des salaires portés au compte sur la base de l’évolution du salaire moyen et non des prix.

Elle propose également que le revenu de retraite ne soit pas inférieur au SMIC net pour une carrière complète et que la revalorisation des pensions se fasse sur la base du salaire moyen et non plus sur l’évolution prévisible des prix. Ce qui permettrait aux retraités de bénéficier des fruits de la croissance.

3. Justice et réduction des inégalités

Les salariés ayant effectué des travaux pénibles voient leur espérance de vie sérieusement diminuée : l’écart entre les ouvriers et les cadres est ainsi de sept ans aujourd’hui.

Pour réparer cette injustice, les salariés assujettis à des travaux pénibles doivent bénéficier d’un départ à la retraite anticipé en fonction de la durée d’exposition à la pénibilité.

De même les droits familiaux et conjugaux doivent être revus afin de ne pas perpétuer, lors de la retraite, les inégalités criantes concernant, en particulier, les femmes ayant eu des enfants.

4. Faire contribuer tous les revenus

Aujourd’hui, une part de plus en plus importante des revenus n’est pas soumise à cotisation (intéressement, participation, stock options…). En 2009, la Cour des comptes évaluait ainsi à plus de 10 milliards d’euros le manque à gagner pour nos caisses de protection sociale. En outre la CGT propose que les revenus financiers des entreprises soient soumis à contribution.

5. Une autre politique de l’emploi

Le financement des retraites, et la protection sociale en général, est très dépendant du niveau de l’emploi. Un million d’emploi en plus, c’est cinq milliards d’euros de rentrée de cotisation supplémentaires pour les retraites.

La France souffre d’un faible taux d’activité, elle arrive au quinzième rang européen, ce taux est inférieur à la moyenne de l’Union européenne. Il est particulièrement faible chez les moins de 30 ans et les plus de 50 ans.

Cette situation appelle donc une politique de l’emploi d’une toute autre dimension que les « mesurettes » relatives à l’emploi des séniors, en prenant des dispositions véritablement efficaces pour l’emploi des salariés de 50 à 60 ans comme pour celui des salariés de moins de 30 ans.

6. Augmenter et moduler les cotisations patronales

La CGT propose de compléter ces mesures par une réforme des cotisations patronales qui pourraient être modulées en fonction, notamment, des politiques d’emploi des entreprises. Elle propose également d’augmenter les cotisations patronales, de remettre à plat l’ensemble des exonérations (30 milliards d’euros en 2009…).

En conscience, nous appelons tous les salariés, tous les privés d’emploi et tous les retraités à ne pas rester isolés et à s’organiser collectivement avec la CGT pour la défense de leurs intérêts, ceux de leur famille, de leurs enfants …

Participez massivement aux manifestations du 23 mars

A Grenoble (place de la Gare)

Départ de la manifestation à 10 h 00

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Union locale CGT du Grésivaudan

Bourse du travail, Espace Berges

Avenue des papeteries 38190 Villard Bonnot

Tél. répondeur / Fax : 04.76.71.25.48 E-mail : ulcgtgresivaudan@wanadoo.fr

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dimanche 7 mars 2010

Syndicat Cgt Tyco Electronics France SAS: Retraites chômage : arrêtons la désinformation

Syndicat Cgt Tyco Electronics France SAS: Retraites chômage : arrêtons la désinformation

Retraites chômage : arrêtons la désinformation


Retraites chômage : arrêtons la désinformation


La diversité des signataires comme le fond de cet appel est digne d’intérêt.

On peut discuter de tout mais, dans ce domaine, tout vaut mieux que le silence ou que le bavardage (pardon dialogue social) sur les bases du MEDEF ou de l’ U M P .

Pour signer cet Appel, envoyer un mail à
andre.martin69@orange.fr

Merci de le diffuser autour de vous.

(Source de l’appel)

Nous sommes des syndicalistes, des salariés, des économistes, des sociologues, des retraités. Les retraites et le chômage concernent toutes les générations. La désinformation permanente sur ces deux dossiers, volontaire ou involontaire, est dangereuse pour notre démocratie. Ensemble nous souhaitons ouvrir une brèche dans ce mur de la désinformation.

Le chômage de masse, la précarité, le déficit des retraites, de la santé, du budget de l’Etat, ne sont que les multiples symptômes d’une même maladie. Celle de l’explosion des inégalités au cours des 30 dernières années, suite aux dérégulations qui ont laissé le champ libre à la goinfrerie sans bornes des dirigeants des grands groupes financiers et de leurs principaux actionnaires.

Nous n’acceptons pas que les jeunes soient les premières victimes de la prochaine « réforme » des retraites. Repousser l’âge minimal de départ à la retraite ou augmenter le nombre d’annuités nécessaires aggraverait encore le chômage des jeunes qui est déjà de 24% parmi les jeunes « actifs ». Le chômage étant ce qu’il est, mieux vaut un senior de 60 ans à la retraite qu’un jeune de 23 ans au chômage. Nous n’acceptons pas que les femmes, déjà lourdement pénalisées tout au long de leur vie au travail (salaires inférieurs, temps partiels imposés…) le soient encore au moment de prendre leur retraite (manque d’annuités…). Nous n’acceptons pas que la France se dirige vers un système de retraites à l’anglo-saxonne basé sur l’individualisme et la logique financière.

Nous n’acceptons pas l’idéologie du « travailler toujours plus » qui accentue les inégalités et peut conduire, parfois, aux pires extrémités. Nous n’acceptons pas la répartition actuelle des patrimoines et des revenus.

Des « réformes » irresponsables ont déjà été mises en œuvre. En 2007, le gouvernement a encouragé les heures supplémentaires, en les exonérant de cotisations sociales. En 2008, il a autorisé le cumul d’une retraite à taux plein et d’un salaire à temps complet ou partiel, sans limite de revenus.

Le chômage de masse est la cause des déficits sociaux et de la crise

Le chômage de masse n’est rien d’autre qu’une répartition imposée du temps de travail, entre ceux qui se ruinent la santé au travail et ceux qui n’ont pas d’emploi, ou seulement des petits boulots précaires. La persistance d’un chômage élevé depuis 30 ans a instauré un rapport de force défavorable aux salariés et conduit à une répartition intenable des richesses créées (60 % pour les salaires, 40 % pour les profits). La répartition autoritaire et imposée du temps de travail est donc la cause première de la crise.

C’est ce qu’expliquait en novembre 2008 l’économiste Michel Aglietta dans « La crise d’un modèle de croissance inégalitaire », à lire sur http://gesd.free.fr/inegaaa.pdf :

« Les évolutions des salaires réels et de la productivité ont été déconnectées, entraînant une modification de la répartition des revenus. Comment entretenir dans ces conditions la croissance dans les pays riches ? Il a fallu déconnecter la dépense et le revenu, en stimulant la consommation par le crédit.(…) La croissance ne pouvant plus être dopée par l’endettement, il va falloir que le revenu salarial se remette à progresser en ligne avec la productivité. Pour le dire autrement, le degré d’inégalité atteint dans les sociétés occidentales est devenu un frein à la croissance. Il faudra revenir sur les cadeaux fiscaux systématiques qui ont été faits aux plus riches pendant des années ».

Expliquer, proposer

Nous devons expliquer aux « 18-45 ans », que seul un système de retraite intégralement par répartition et à prestations définies peut leur garantir, le moment venu, une pension de retraite correcte. En effet, la caractéristique principale de la retraite par répartition est sa sécurité, puisque son financement repose sur un indice peu aléatoire, la masse salariale globale. Dans 30 ou 40 ans, il y aura toujours des dizaines de millions d’actifs qui cotiseront pour payer les retraites.

Nous appelons chacun à exiger que toutes les propositions de financement des retraites soient débattues dans la transparence. Par exemple :

  • suppression des avantages fiscaux et sociaux accordés à l’épargne salariale par capitalisation
  • suppression de quelques autres exonérations sociales et fiscales puisque leur montant total s’élève à 140 milliards d’euros par an (Libération du 28 janvier)
  • cotisations sociales sur l’ensemble des revenus liés aux salaires (intéressement, participation, primes diverses, stock-options …)
  • élargissement de l’assiette des cotisations à l’ensemble de la valeur ajoutée des entreprises et aux revenus des placements financiers
  • augmentation de la progressivité de l’impôt sur le revenu
  • les 10 milliards d’euros versés chaque année dans les systèmes d’épargne retraite en capitalisation devraient dorénavant être versées pour la répartition
  • pas de pension inférieure au Smic. Indexation des pensions sur l’évolution des salaires

Nous appelons chacun à exiger une autre répartition du temps de travail. Par exemple :

  • abrogation des exonérations de cotisations sociales sur les heures supplémentaires
  • rétablissement des contingents annuels autorisés d’heures supplémentaires
  • majoration des cotisations chômage sur les heures dépassant les 1600 heures annuelles
  • incitations au retour à 35 heures et à la semaine de 4 jours

Suite à la démolition de la loi sur les 35 heures, plus de 2 millions de salariés subissent le contrat de travail en jours, sans aucune référence horaire, avec tous les dangers en termes de santé et d’emploi.

Arrêtons cette dérégulation qui se justifie au plus pour quelques dizaines de milliers de cadres hormis pour ceux ayant de faibles pensions, le revenu cumulé d’une pension et d’un salaire ne devrait pas être supérieur au dernier salaire d’activité à temps complet.


Pour signer cet Appel, envoyer un mail à
andre.martin69@orange.fr

Merci de le diffuser autour de vous.

(Source de l’appel)

Parmi les 200 premiers signataires

(DS = délégué syndical DSC = délégué syndical central)

Audebert Jean-Marc (DS UGICT CGT Air France) Bayou Julien (cofondateur Génération Précaire) Boizard Florence (Rédactrice Territoriale FSU Ville de Lyon) Bony Bertrand (Formation et Action Citoyennes, Attac) Boulkour Mohamed (Coordinateur CGT Bull) CASSI Jean-Luc (ingénieur, UGICT-CGT Thales) Chaibi Leila (L’Appel et la Pioche) Dental Monique (Réseau Féministe Ruptures) Filoche Gérard (Attac, Copernic) Gaiffe Jean-Luc (CGT Hewlett Packard) Généreux Jacques (économiste) Husson Michel (économiste, Attac, Copernic) Janodet Bernard (retraité, CFDT) Joumard Robert (Attac) Jugé France (conseiller du salarié, CFDT) Juteau Michel (DSC CGT Thales Avionics) Lafay Raymond (retraité, CFDT) Lairesse Pierre (membre du collectif FTM/CGT protection sociale Thales) Lamachia Martial (Secrétaire général Syndicat CGT Manpower) Lepage Françoise (FSU, professeur retraité) Leroux Marc (DSC CGT ST Microelectronics) Liard Christian (informaticien, DS CFDT) Lipietz Alain (économiste) Martin André (ingénieur, UGICT-CGT, formateur retraites) Mécary Caroline (co-présidente de la fondation Copernic) Morchoisne Patrick (RS CGT Schlumberger) Moreira Carlos (CGT DSC Hutchinson Snc) Mulet-Marquis Cédric (enseignant ENS Lyon) Neau Sébastien (Cheminots CGT SNCF) Pavan Guy (DS CGT Molex Villemur) Perrin Evelyne (Stop Précarité) Petitnet Marc (CGT Secrétaire CHSCT MBDA France) Petrachi Xavier (DSC CGT Airbus) Poletto Jean (DSC CGT Actia) Rachmuhl Gilbert (UGICT-CGT, formateur retraites) Ribet Ines (traductrice, CFDT) Rols Dominique (FSU, inspecteur du travail ddteep 42) Rossilli Antonin (DS CGT Cnav 37) Rousseau Dominique (DS CGT Tyco Electronics France SAS) Sterdyniak Henri (économiste) Tord Henri (DSC CFTC Thales SA) Volat Jean-Louis (Ingénieur géologue Total) Zambrano Alberto (informaticien DS CFDT)

Par Frédéric Maurin – Publié dans : rupture tranquille – Communauté : FORUM – LIBRE EXPRESSION
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