mardi 18 novembre 2008

500 selon les manifestants 500 selon les forces de l’ordre


CGT MOLEX le 17 novembre 2008

Villemur


500 selon les manifestants

500 selon les forces de l’ordre


Pour une fois tout le monde est d’accord sur le nombre de policiers venus encadrer les 450 salariés menacés de licenciement de BOUYER, de la PASSARELLA, de TALCO, de la POSTE, de Villeroy et Bosch de MOLEX et autres, non pas pour assurer leur sécurité, mais pour qu’ils ne puissent pas polluer l’air du premier ministre FILLON, en visite à Montauban car, d’après ce que nous avons constaté, ce « Môôssieur » ne rencontre les salariés qu’à la condition qu’ils restent à plus de 500 mètres de lui, des fois qu’on le contaminerait avec nos idées de « justice sociale ».


Pour recevoir les « gueux » que nous sommes, il laisse cette corvée à ses conseillers.


Pour sa part il a préféré nous jouer un remake du film « courage FuILLONs », et aller rencontrer, au théâtre de Montauban, toute une brochette de patrons, banquiers et autres présidents d’on ne sait trop quoi, enfin plein d’individus dont leur emploi n’est ni menacé, ni délocalisé et, d’après l’échantillon que nous avons pu voir sur l’esplanade de l’ancien collège de Montauban, qui se portent assez bien.


Du coté des salariés menacés de licenciement, c’est à du théâtre de rue que nous avons été conviés pour une adaptation de « où est passée la 7ème compagnie »… de CRS


Nous l’avons tous compris, le message est clair : les aides iront aux licencieurs et autres truands de la finance et ce sont les salariés qui paieront la note, comme toujours.


Mais aujourd’hui ça suffit !!

La donne a changé.


La crise dont on nous rebat les oreilles journellement, et que les patrons essaient d’utiliser pour amplifier les plans de restructuration et de licenciements, a parfaitement mis en évidence que ce n’est pas le travail qui est un coût, mais bien la spéculation, la rémunération du capital et les privilèges exorbitants des dirigeants.


Le président Sarkozy le reconnaît lui même en affirmant qu’il serait « intraitable » sur les abus.


Mais vu comment sont reçus les travailleurs par son gouvernement, on comprend mieux pourquoi il a fait de la lutte contre la maladie d’Alzheimer sa priorité : il doit en être atteint.

Qu’il se rassure, nous le lui rappellerons autant de fois que nous en aurons l’occasion et tout le temps qu’il faudra.


Il y en a assez que des milliers de salariés, dont les « Molex » font partie, soient jetés à la rue pendant que les gros actionnaires parasites et les PDG s’engraissent à la sueur de notre front.


Pour la CGT MOLEX, nous n’acceptons pas les solutions que nous proposent les « politiques » avec leur revitalisation, reclassement et autre contrat d’alternance, qui nous confortent dans l’idée qu’ils n’ont pas envie de s’en prendre aux causes mais qu’ils sont décidés à nous en faire supporter les conséquences.


Nous ne comprenons pas pourquoi ce serait à nous de faire des efforts pour se former à une autre vie, à d’autres emplois, alors que l’emploi nous l’avons et que l’entreprise fait des bénéfs (à signaler qu’ils sont très supérieurs à 1,2 millions d’€ ,car pour 2008 les frais de sièges ont été multipliés par deux par rapport à 2007, et sans cela le bénéfice net aurait avoisiné, voire dépassé, les 3 millions d’€, soit 7% du CA) pendant que les dirigeants gaspillent des centaines de millions de dollars pour les actionnaires.


Tout ce qui est dans l’entreprise est le fruit de notre intelligence et de notre travail.


Il est hors de question qu’on nous vole et nous continuerons à le faire savoir !


Puisque le système est pourri, c’est le système qu’il faut changer !

Pas les salariés !!


La mobilisation reste plus que jamais à l’ordre du jour.






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